Pauvre Petit Chat

La faim tiraillait les entrailles du fauve.
Mais cela seul ne pouvait explique l’état dans lequel Anna se trouvait. Non, la même sensation que plus tôt dans la journée, plus faible mais tout aussi inquiétante.

Un piège. Ce devait être un piège. On ne tuait plus depuis longtemps dans cette ville. Seuls les hommes du consortium se le permettaient.

Anna se ravisa. Elle ne mangerait pas ce soir.
Mais la faim ne reflua que quelques instant, pour revenir de plus belle torturer l’animal.

Au milieu des effluves de sang, Anna perçut une autre odeur. Elle bondit. Un homme tomba.

Louis ne perturberait plus le sommeille de la jeune veuve qui vivait la… On retrouvera demain un autre cadavre.


Anna enfonça ses crocs. Le sang jaillit.
La faim s’apaisa.

Louis s’avançait prudemment. Ou pouvait bien se trouver son ami ?


Garde depuis des années au service du consortium, il avait comme a son habitude, laissé l’un de ses camarades patrouiller seul alors qu’il passait quelque heure dans une maison du voisinage, abusant de l’hospitalité d’une jeune veuve. Alors que comme tous les soirs il n’avait pas abusé que de l’hospitalité de la jeune femme, un sourire flottait sur ses lèvres.

Les années de dictature du consortium finissait par profiter aux simples soldats. Crains par les habitants, ils pouvaient sans être inquiété se livrer a toute sortes d’exaction.

Sauf que ce soir, il ne parvenait pas à retrouver son comparse.

Pour un animal qui a faim, l’odeur était devenue au dessus du supportable. Anna flairait au moins 3 cadavres frais, et son estomac faisait bien trop de bruit pour qu’elle ne pu ce concentrer sur autre chose.

Manger.
Plonger ses crocs dans la chaire.
Sentir le sang encore chaud de sa proie couler sur ses babines.

Le fauve se dirigeait lentement vers la source de l’odeur.

L'atmosphére est grise, froide dans la ruelle, situé à moins de cinq cents mètres de la grande muraille qui ceint Hisai. Arkhan joue avec un objet, qui tiens dans le creux de sa main, ce n'est pas du bois, ni du métal... C'est presque vivant... Du moins ça l'était. C'est un coeur humain. Dégoulinant de sang. Son propriétaire gît à deux pas. Une expression de terreur sur le visage. Et un trou au coté gauche, à la place de son coeur. Arkhan jette le coeur sur le cadavre, un soldat du consortium. Qui le gênait... D'un mouvement de l'index il fait disparaître une jambe au cadavre. Enfin disparaître. Il l'envoi dans son antre. A coté d'autre morceaux de cadavres... Arkhan en a besoin pour quelqu'uns de ses "bricolages".


L'odeur du sang empeste l'air... A bien des lieux pour qui sait sentir... Et Arkhan compte sur ce facteur... Il a créer un modeste courant d'air qui véhicule les effluves de son crime dans les rues alentours.

Allez petit chat murmure Arkhan en mettant en ordre dans sa tête les dernière retouches de sa cage magique.